Définition d'un Firewall
Définition d'un Firewall:Un firewall ou pare-feu est un dispositif physique (matériel) ou logique (logiciel) servant de système de protection pour les ordinateurs domestiques. Il peut également servir d'interface entre un ou plusieurs réseaux d’entreprise afin de contrôler et éventuellement bloquer la circulation des données en analysant les informations contenues dans les flux de données (cloisonnement réseau). |
La machine cible est généralement connectée avec une plus large bande passante ;
La machine cible ne change pas (ou peu) d'adresse IP.
Ainsi, il est nécessaire, autant pour les réseaux d'entreprises que pour les internautes possédant une connexion de type câble ou ADSL, de se protéger des intrusions réseaux en installant un dispositif de protection.
Qu'est-ce qu'un pare-feu?
Un pare-feu (appelé aussi coupe-feu, garde-barrière ou firewall en anglais), est un système permettant de protéger un ordinateur ou un réseau d'ordinateurs des intrusions provenant d'un réseau tiers (notamment internet). Le pare-feu est un système permettant de filtrer les paquets de données échangés avec le réseau, il s'agit ainsi d'une passerelle filtrante comportant au minimum les interfaces réseau suivante :une interface pour le réseau à protéger (réseau interne)une interface pour le réseau externeLe système firewall est un système logiciel, reposant parfois sur un matériel réseau dédié, constituant un intermédiaire entre le réseau local (ou la machine locale) et un ou plusieurs réseaux externes. Il est possible de mettre un système pare-feu sur n'importe quelle machine et avec n'importe quel système pourvu que :La machine soit suffisamment puissante pour traiter le traffic ;
Le système soit sécurisé ;
Aucun autre service que le service de filtrage de paquets ne fonctionne sur le serveur.
Dans le cas où le système pare-feu est fourni dans une boîte noire « clé en main », on utilise le terme d'« appliance ».
Fonctionnement d'un système pare-feu
Un système pare-feu contient un ensemble de règles prédéfinies permettant :D'autoriser la connexion (allow)De bloquer la connexion (deny)
De rejeter la demande de connexion sans avertir l'émetteur (drop).
L'ensemble de ces règles permet de mettre en oeuvre une méthode de filtrage dépendant de la politique de sécurité adoptée par l'entité. On distingue habituellement deux types de politiques de sécurité permettant :soit d'autoriser uniquement les communications ayant été explicitement autorisées : "Tout ce qui n'est pas explicitement autorisé est interdit".
soit d'empêcher les échanges qui ont été explicitement interdits.
La première méthode est sans nul doute la plus sûre, mais elle impose toutefois une définition précise et contraignante des besoins en communication.
Le filtrage simple de paquets
Un système pare-feu fonctionne sur le principe du filtrage simple de paquets (en anglais « stateless packet filtering »). Il analyse les en-têtes de chaque paquet de données (datagramme) échangé entre une machine du réseau interne et une machine extérieure.Ainsi, les paquets de données échangée entre une machine du réseau extérieur et une machine du réseau interne transitent par le pare-feu et possèdent les en-têtes suivants, systématiquement analysés par le firewall :adresse IP de la machine émettrice ;adresse IP de la machine réceptrice ;
type de paquet (TCP, UDP, etc.) ;
numéro de port (rappel: un port est un numéro associé à un service ou une application réseau).
Les adresses IP contenues dans les paquets permettent d'identifier la machine émettrice et la machine cible, tandis que le type de paquet et le numéro de port donnent une indication sur le type de service utilisé.Les ports reconnus (dont le numéro est compris entre 0 et 1023) sont associés à des services courants (les ports 25 et 110 sont par exemple associés au courrier électronique, et le port 80 au Web). La plupart des dispositifs pare-feu sont au minimum configurés de manière à filtrer les communications selon le port utilisé. Il est généralement conseillé de bloquer tous les ports qui ne sont pas indispensables (selon la politique de sécurité retenue).Le port 23 est par exemple souvent bloqué par défaut par les dispositifs pare-feu car il correspond au protocole Telnet, permettant d'émuler un accès par terminal à une machine distante de manière à pouvoir exécuter des commandes à distance. Les données échangées par Telnet ne sont pas chiffrées, ce qui signifie qu'un individu est susceptible d'écouter le réseau et de voler les éventuels mots de passe circulant en clair. Les administrateurs lui préfèrent généralement le protocole SSH, réputé sûr et fournissant les mêmes fonctionnalités que Telnet.